Nos premiers pas à Cotonou nous conduisent vers le quartier où nous allons loger pendant quelques jours. Nous voici à Fidjrossé. L’océan Atlantique est tout proche.
Les aéroports se ressemblent un peu tous. C’est une fois sorti que les découvertes commencent. Les journalistes qui découvrent une ville pour la première fois, n’ont pas assez de deux yeux pour tout voir, à Cotonou comme ailleurs. Il s’agit de ne pas rater un seul détail comme cette statue d’une femme agenouillée qui offre de l’eau. C’est une ancienne tradition dans ce pays chaud qui remonte à l’époque où les voyages, parfois très longs, se faisaient à pied ou à dos d’animal. Dans les maisons, pour accueillir les voyageurs selon la coutume on s’agenouillait pour exprimer le respect et on offrait de l’eau. " Bonne arrivée ", est donc l’expression de bienvenue à Cotonou, " Kwabo " en langue fon. Kwabo, c’est devenu le nom de cette statue qui salue les voyageurs qui sortent de l’aéroport.
Nous voici en direction de la mer qui est toute proche. Nous longeons la piste de sable qui conduit à notre maison d’hôte où nous allons loger la première semaine. C’est une amie béninoise qui habite à Paris qui nous a conseillé l’adresse de la Maison Canelya. Nous sommes dans le quartier Fidjrossé qui est parsemé de petites maisons. Les restaurants qui proposent de manger du poisson sont nombreux.
C’est bien sûr du poisson frais que les pêcheurs viennent d’attraper dans leurs filets. On peut les observer lancer le filet et le sortir de l’eau et ce n’est pas une tâche aisée. C’est un travail qui prend plus d’une heure et qui nécessite au moins vingt paires de bras. Les pêcheurs tirent des deux extrémités un immense filet qui prend la forme d’un gigantesque U. Ils le ramènent jusqu’à la plage pour se saisir des poissons qui y sont prisonniers.
La vente se fait à même la plage. On peut ensuite déguster les produits de la pêche dans les restaurants populaires voisins qu’on appelle des maquis. On peut goûter par exemple à la " sauce givé kouvint ". C’est un plat à base d’épinards, d’arachides et de poisson qui est accompagné de la traditionnelle pâte de manioc. À manger avec les mains bien sûr !
La place Kwabo, à la sortie de l’aéroport de Cotonou, souhaite la bienvenue aux voyageurs.
Fidjrossé est le quartier des plages de Cotonou. Ses rues sableuses, balayées par la brise marine, donnent l’impression d’être en vacances.
Nous voici dans la rue qui mène à la maison d’hôtes où loge l’envoyée spéciale des globe-reporters.
C’est ici que débute la route qui longe l’océan Atlantique et qui mène à la ville d’Ouidah en direction du pays voisin, le Togo. Sur la droite, ce sont des maisons de pêcheurs.
Nous sommes sur la plage et ce sont les maisons de pêcheurs vues depuis la mer.
À Fidjrossé, le rythme des habitants est dicté par les marées et les poissons : l’heure de mettre le filet dans l’eau, l’heure de le sortir, de vendre les poissons, de relancer le filet…
Les pêcheurs les plus âgés sont sur les bateaux et surveillent le retrait du grand filet à la tombée du soleil.
Des jeunes pêcheurs se préparent pour tirer une extrémité du filet depuis la plage.
Comme c’est l’heure du déjeuner, impossible de résister à ces poissons sortis droits de l’eau. Nous choisissons l’option 3 de ce menu de chez Bijoux.
Sauce givé kouvint et télibo, c’est notre option.
Ce plat est de la sauce givé kouvint. Ce sont des épinards, des arachides et des épices et du capitaine. Comme accompagnement, c’est la traditionnelle pâte de manioc. Délicieux !